Témoignages 

Interview du 28.07.2016

Emission de Radio-People par Philippe Jung à Sainte-Croix :
                Isabelle Volet - Femme d'origine transsexuelle


Nouvelliste du 12.05.2016

Sur demande de Madame Johanne Guex de Promotion Santé Valais, j'ai accepté de témoigner au sujet de la transphobie :
                 Témoignage Nouvelliste du 12.05.2016


Interview du 27.02.2016

Emission Chromosome X de Vibration Gayradio au local Alpagai :
               L'intégrale "spécial" transsexualité avec Isabelle


Magazine Juragai de décembre 2015

Interview par Gérald Hammel pour Juragai :
               Isabelle : plus de 60 ans dans le faux corps



Magazine Migros du 06.07.2015

Extrait de l'article Transgenres: de l’ombre à la lumière du MigrosMagazine du 06.07.2015:
               J’aurais dû naître fille. Je suis née garçon



RTS - Interview du 25.12.2014

Extrait de l'interview :
                                 Interview



Nouvelle ouverture d'esprit du Nouvelliste - Sion

En mars 2014, j'ai eu la joie d'être contactée par Madame Christine SAVIOZ, journaliste au Nouvelliste. Elle a proposé de m'interviewer sur mon parcours de femme d'origine transsexuelle. J'ai donc accepté de témoigner. Mon témoignage a paru le 11 mars 2014. Vous pouvez le consulter ici :
                           Témoignage Nouvelliste



Nous Deux - Hors-série de juillet-août 2012

A sa naissance, Isabelle s'appelait Jean-Claude :


C'est quoi l'amour ? - TF1 - février 2011

Transsexuelles : Quelle vie après un changement de sexe ?


Nous Deux - 08.09.2009

J'ai mis des années à savoir si j'étais un homme ou une femme :
          

 

Discriminations 

Temps Présent du 16.04.2015

Cette émission est discriminatoire en ce sens qu'elle laisse croire que la transsexualité est une question de sexe alors qu'il s'agit, pour la transsexualité dite vraie, d'un trouble de l'identité de genre qui n'a rien à voir avec l'orientation sexuelle. Ma lettre adressée le 16.04.2015 à la Direction de la Télévision Suisse est ici :
                           Lettre du 16.04.2015 à la RTS



Le Nouvelliste - Sion

Lettre ouverte : Le tabou de la transsexualité

Je suis une femme d'origine transsexuelle, médicalement et légalement de sexe féminin et je suis fière d'avoir mené mon combat contre moi-même et vaincu triomphalement mon trouble de l'identité de genre qui me pourrissait la vie depuis mon adolescence. Que de nombreux traditionnalistes pensent que je suis issue de la Cage aux Folles m'indiffère. Les personnes capables de discernement sont à même de comprendre que l'on ne change pas de sexe par perversion sexuelle, mais bien parce que l'on vit de plus en plus durement le fait de se sentir psychiquement d'un autre sexe que celui de notre apparence physique initiale.

Ne croyez pas que la transsexualité soit l'aboutissement de l'homosexualité. J'ai toujours été hétéro et je n'ai commencé à être attirée par les hommes que près de trois ans après mon opération de changement de sexe.

Maintenant, je souhaite rencontrer un homme en vue d'une relation sérieuse et durable pouvant éventuellement aboutir à un mariage. Pour cela, j'ai voulu mettre une petite annonce dans la rubrique rencontres du Nouvelliste. Bien évidemment, avec l'honnêteté de préciser que je suis une femme grande et d'origine transsexuelle. Il ne faut tout de même pas oublier que de nombreux hommes n'ont pas la capacité mentale d'oser imaginer avoir une relation sérieuse avec une femme comme moi. Je ne voulais donc pas susciter de nombreuses réponses provoquées par l'absence d'une information de cette importance.

Or, Monsieur le Rédacteur en Chef du Nouvelliste, par la voix de sa collaboratrice, a catégoriquement refusé la publication de cette précision en me conseillant de m'adresser au Matin pour faire publier une annonce qu'il considérait comme érotique. Malgré toutes mes explications, il s'est borné à considérer qu'une femme d'origine transsexuelle n'a pas le droit de s'affirmer en tant que telle dans le journal valaisan. Un tel mépris constitue clairement un manque de respect et une discrimination fondée sur le sexe et l'identité de genre.

Il ne faut pas croire que le Valais soit attardé. La bêtise humaine se trouve partout, pas plus en Valais qu'ailleurs. Dans ce canton, j'ai rencontré de nombreuses personnes suffisamment ouvertes et respectueuses pour comprendre la problématique de la transsexualité. Mais comme partout, il se trouve des gens qui ont plus de respect pour les chiens que pour les femmes en général, a fortiori pour les femmes d'origine transsexuelle.

Je peux comprendre que l'on me salue avec une certaine distance, que l'on évite d'être vu en ma présence par crainte de ce que pourraient penser les copains. Par contre, je ne peux pas comprendre que l'on manque de respect envers les personnes finalement à peine différentes.



Dresse Juliette Buffat - Onex-Genève

Lettre ouverte : Violation du secret médical

Je suis membre d'un groupe d'amies qui a été invité à participer à un café sexologique au Samovar sur le thème " différence de libido entre hommes et femmes, problème de couple ? ". Cette soirée publique était organisée par la psychologue Madame Marie-Hélène Stauffacher.

En compagnie d'une vingtaine d'amies, je me suis rendue au Samovar le 27.10.2009 à 19.00 et j'ai pu m'entretenir avec Madame Stauffacher au sujet de l'intérêt de mon témoignage de transsexuelle puisque je connais par expérience les deux aspects du sujet de la soirée. Peu avant 20.00, Madame Stauffacher a dit qu'elle attendait sa collègue et j'ai appris à ce moment-là qu'il s'agissait de la Dresse Juliette Buffat, psychiatre-sexologue.

Sans entrer dans les détails, je dois préciser que je connais la Dresse Buffat puisqu'elle m'a causé, directement et indirectement, plus de 13 mois de maltraitance psychologique au début de ma transformation dès le mois de septembre 2006 en s'opposant de manière scandaleuse à ma réassignation sexuelle. Ses écrits justifiaient le dépôt d'une plainte pénale. Je me suis trompée sur les délais légaux et je n'ai pas pu déposer la plainte. Madame Buffat m'a envoyé un bref mot d'excuses en octobre 2007. Finalement, en avril 2008, la Dresse Buffat s'est ralliée à l'avis des autres médecins et a autorisé mon changement de sexe.

Lors de l'arrivée de la Dresse Buffat, j'ai tout de suite réalisé que ma présence la contrariait. Malgré le fait que ce médecin n'a utilisé aucune de ses compétences pour m'aider dans ma transformation, j'étais convaincue qu'elle aurait des choses intéressantes à dire sur le sujet de la soirée. En ce qui me concerne, sa présence ne me dérangeait pas.

Tout à coup, je la vois traverser toute la salle et bondir vers moi en me demandant si je compte rester pour la soirée. Je lui ai répondu poliment par l'affirmative et elle a rétorqué qu'elle souhaitait que je m'en aille.

Interloquée par son audace, je suis restée sans voix et je me suis levée pour quitter la salle. La plupart de mes amies, choquées par les propos de la Dresse Buffat à mon encontre se sont également levées pour quitter la salle. Près de la sortie, plusieurs d'entre nous ont entendu la Dresse Buffat qui s'adressait à la salle en disant qu'elle avait eu passablement de problèmes avec moi comme patiente.

De tels propos tenus en public constituent une violation de l'art 11 du Code de déontologie de la FMH et des art. 173, 174 et 321 du Code pénal. Par ses paroles, la Dresse Buffat a délibérément et publiquement commis une violation du secret médical, un dénigrement et une atteinte à mon honneur et à ma personnalité.


Condamnation : En date du 21 février 2012, la Commission de surveillance des professions de la santé et des droits des patients a reconnu la violation du secret médical et prononcé un avertissement à l'encontre de la Dresse Buffat.

La Dresse Juliette Buffat est décédée le 7 janvier 2017.


 

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